Actuel – 19.09.2024

Liberté, créativité, indépendance

Le secteur de la communication attire les journalistes avec des emplois stables et de bons salaires. Pourtant, beaucoup reviennent à leur première passion. Pourquoi le métier de journaliste reste-t-il le plus beau métier du monde ? Les réponses sont tout aussi passionnantes qu’impressionnantes.

Nicole Lamon était responsable de la couverture politique à la RTS lorsqu’elle a été recrutée par le conseiller fédéral Alain Berset. Jusqu’en 2019, elle était cheffe de la communication au DFI. Aujourd’hui, elle dirige la rédaction nationale du « Temps » et confie : « Ce qui m’a surtout manqué, c’est le débat entre journalistes. »

Georg Halter, de la SRF, qui a été chef de la communication chez Manor pendant un peu plus d’un an, parle au nom de beaucoup lorsqu’il dit : « En fin de compte, j’ai tout simplement trouvé le journalisme plus intéressant. » Il souligne également : « En tant que journaliste, je suis libre. »

Valerie Wendenburg, qui a travaillé pour le magazine juif « Tachles », puis pour la commune de Bottmingen et Terre des Hommes Suisse, est aujourd’hui rédactrice chez « Bajour ». Elle remarque : « Dans la communication, je pouvais apporter très peu d’idées personnelles. »

Andy Müller a travaillé pour la rédaction de la SRF au Palais fédéral. En 2022, il a rejoint l’Union patronale suisse en tant que responsable de la communication. Depuis août 2023, il est de retour à son ancien poste et déclare : « L’indépendance éditoriale m’a manqué. »

«Edito» raconte les histoires d’une série de journalistes revenant dans leur métier, comme Peter Balzli, qui, en tant que chef de la communication de Swissmedic, regrettait les voyages et est donc revenu au journalisme télévisuel comme correspondant. Ou Romeo Regenass, qui trouvait souvent le travail de communication en agence trop embellissant et travaille aujourd’hui comme journaliste pour PublicEye. Enfin, Gabriella Hunter, qui a quitté Swiss Re pour rejoindre The Market à la NZZ, où elle est revenue comme rédactrice en chef.

Les autres sujets :

La grande coupe chez Tamedia

Tamedia concentre l’impression des journaux à Berne et les médias numériques sur quatre marques. Les fermetures d’imprimeries et la restructuration éditoriale entraîneront la suppression de près de 300 postes à temps plein. Le groupe affirme vouloir ainsi « garantir l’avenir du journalisme de qualité de Tamedia ». Réactions et conséquences face à cette vaste opération.

La confiance dans les médias baisse. Que faire ?

Linards Udris, auteur principal du rapport suisse du Digital News Report, constate une « méfiance croissante à l’égard des médias ». Que s’est-il passé ? Comment les médias peuvent-ils regagner la confiance ? « Edito » a interrogé Udris. L’un des facteurs clés est la transparence.

Webinaire pour les abonnés d’Edito avec Linards Udris

Pourquoi le public ne nous fait-il plus confiance ? La confiance dans les médias diminue en Suisse. Que peuvent faire les journalistes pour regagner cette confiance ?

Webinaire pour les abonnés de « Edito » avec Linards Udris

Date : 4 novembre 2024, de 18h à 19h, via Zoom.

De la gestion des erreurs journalistiques 

Les erreurs dans les reportages peuvent arriver rapidement, mais les corriger peut prendre plus de temps. L’avocat spécialiste du droit des médias Manuel Bertschi explique les obligations des médias en matière de correction d’erreurs, quand et comment ils doivent les rectifier publiquement.

Secrets professionnels : légendes d’images

Elle fait partie des genres textuels les plus sous-estimés : la légende d’image. Bien rédigée, elle ne se contente pas d’expliquer l’image, mais incite également à lire l’intégralité du texte. Dans la série « Secret professionnel », cinq experts partagent leurs conseils pour rédiger de bonnes légendes d’images.

Les fondations sauvent les rédactions

Le financement des médias est une notion souvent absente en Suisse. Les fondations doivent de plus en plus combler les lacunes. Le Media Forward Fund pourrait jouer un rôle crucial à l’avenir. Il vise à collecter des fonds de fondations, de donateurs et des pouvoirs publics pour soutenir des projets médiatiques en Allemagne, en Autriche et en Suisse.

« Le FCB voulait apparemment envoyer un message »

Enfin, nous avons demandé à Céline Feller, rédactrice en chef des sports de la « bzBasel », pourquoi le FC Bâle avait tenté de la boycotter pour une interview – et comment le club n’a finalement pas réussi.

… Et bien d’autres articles et chroniques.

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