«Le bon journalisme a de l’avenir!» L’affirmation de la conseillère fédérale Doris Leuthard, ce mercredi à Berne, a recueilli l’adhésion de la plupart des intervenants lors de la première manifestation publique du nouveau groupe interparlementaire «Journalisme et démocratie». Le groupe réunit sept co-présidents issus de sept groupes politiques, parmi lesquels le Vaudois Fathi Derder; impressum assure son secrétariat.
Le débat avait pour thème: «Quel rôle pour l’Etat?» Même s’il y a «le feu au lac», comme l’affirmé avec force le président de l’association professionnelle, Christian Campiche, le refus d’un soutien direct à la presse reste une profession de foi prépondérante. Même si, de l’avis général et selon diverses études, les journalistes n’ont plus guère le temps de faire leur travail «sérieusement», et même si, comme l’a rappelé le représentant des journalistes libres de Suisse alémanique Leo Coray, un sondage a montré que leurs gains moyens s’élèvent à CHF 19.70 de l’heure.
Seuls semblent envisageables un soutien à la formation ou à la conversion numérique. Si la situation de la presse est difficile, c’est juste, a conclu Doris Leuthard, un problème de changement de structures. Et elle y voit «davantage de chances que de risques».
Le magazine EDITO reviendra sur ce débat dans son prochain numéro.
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